Sagesse Ancestrale au Goût du Jour

Prenons maintenant quelques mots de mon précédent article pour commencer celui-ci :

 A priori, on peut parler de deux grandes lignes de vie :

  • Ma vie m’appartient et je devrais y travailler le plus possible.

  • Je ne peux pas exister sans les autres.

Il y a toujours une certaine dualité entre ces deux là. Comment puis-je penser assez à moi-même sans être égoïste? L’égoïsme est-il vraiment mauvais? Comment bénéficier des autres sans prendre tout l’espace qui m’est dédié? Travailler dur est-il compatible avec être conscient de ce que l’on fait?

On entend toujours “fais mieux que toi-même”, “travaille toujours dur” … Et si se garder un peu de temps dans nos vies de tous les jours pouvait au contraire nous rendre plus productif et conscient de nos propres buts?

On est fait pour être présent, conscient et serein à chaque instant. À l’inverse de ce que l’on peut entendre dans les médias de grande écoute, être surbooké n’est pas forcément bien, laisser la société ou même les autres décider à votre place sur votre vie n’est pas normal, on a tous une façon spécifique d’appréhender la vie. Ce qui arrive aux autres ne va pas forcément m’arriver à moi.

Je dirais plutôt : fais de ton mieux, comme tu le peux.

Apprends à t’écouter et à accepter les moments où tu as besoin de te reposer. Profite de ce repos et préserve toi pour ces moments où tu auras à travailler sur toi ou pour ta vie professionnelle.

Quand on veut on peut, d’accord. Mais à condition de pouvoir!

On ne pourrait apprendre à vivre dans le monde sans apprendre à vivre avec et par nous-mêmes. Les qualités que nous rêvons avoir sont déjà à l’intérieur de nous, elles ont juste besoin d’être cultivées dans ces moments où nous sommes seuls. Ces moments sont cette opportunité pour être patient et lâcher prise.

Plus je voyage, plus j’apprends sur la “sagesse ancestrale”, ce savoir venu d’un autre temps, et généralement d’Asie qui nous apprend à méditer, à prendre soin de son corps et son âme et à écouter son instinct. Ce savoir qui m’amène à prendre du recul sur la société.

Grâce au temps que je prends pour moi chaque jour, au moins 5 minutes, je peux être présent quand on aura besoin de moi. La régularité compte, pas le temps que vous y consacrez. Ce n’est pas une discipline à avoir mais plutôt un temps à prendre pour recharger ses batteries à leur plein potentiel.

Un petit changement dans mes habitudes qui m’aide tous les jours à être un nouveau “moi”. J’ai arrêté de manger de la viande, peu à peu arrêté de regarder la télé, plus aucun crédit à la consommation ne me menace plus, mes angoissent disparaissent petit à petit … En somme, je m’éloigne peu à peu de la société et les problèmes du monde ne me touchent que de moins en moins.

Le problème étant, la solution miracle n’existe pas, chaque chose prend du temps. J’aimerais montrer à quel point il est nécessaire pour la planète oui d’une part mais surtout pour chacun d’entre nous de commencer peu à peu à prendre soin de nous.

 

festival à Bend Oregon, personnes au milieu des arbres

Mais oui, nous sommes effectivement tous connectés. On existerait pas sans que les autres ne puissent le témoigner et le vivre à nos côtés. Il pourrait être dur de travailler seul par exemple, on aura toujours besoin du soutien et de l’aide des autres pour agrandir notre vision, même si cette aide vient d’un simple client.

On a tous besoin les uns des autres.

Cela peut sembler paradoxal mais si on prend du temps pour nous même, petit peu par petit peu, on est plus réceptif à ce que la vie peut nous offrir, et donc, aux personnes autour de nous. 

Même les scientifiques le disent aujourd’hui, nous sommes inter-connectés et vivons dans un champ magnétique qui nous relie tous. Si je vais bien, mon voisin ira bien. Et cela en psychologie également mais nul besoin d’avoir fait des études pour s’en rendre compte. Quand je souris, mon voisin a également envie de sourire. Si je suis dans un mauvais jour, ce sera plus difficile pour faire sourire un enfant.

Peu à peu, j’apprends sur ces anciennes coutumes. J’ai compris que la méditation est bonne pour chacun de nous. Le Yoga aide à se dédier à sa propre vie. Être végétarien ouvre les yeux. L’Ayurveda a beau être âgée de plusieurs millénaires, elle nous ramène aux racines de nos civilisations et de notre bien être.

En somme, pour être disponible au maximum pour les autres et le monde, être bienveillant et faire du bien autour de soi il faut déjà l’être avec soi-même.

Savoir s’écouter, c’est savoir écouter le monde qui nous entoure.

Je parle souvent de magie de la vie. C’est dans tout ça qu’elle existe et qu’elle persiste.

 

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